Comme prévu, l'agence Standard and Poor's vient de baisser la note pour la France et d'autres pays européens mettant également l'Allemagne en situation de surveillance.
La presse a présenté cette dégradation sous un angle particulièrement dramatique ainsi bien sûr que le parti socialiste qui n'a pas hésité a accusé le Président de la République d'être responsable de toute la crise mondiale ou presque !
On pourrait parfaitement répondre au parti socialiste que si son programme (dans la mesure où on le connaît) était appliquée et se fondait sur l'augmentation des dépenses publiques et sur l'augmentation drastique des impôts, ce n'est pas un triple A qu’obtiendrait la France mais vraisemblablement un triple B et encore…
Les socialistes ont refusé systématiquement de prendre une part positive à la gestion de nos finances publiques depuis quatre ans, refusant de voter la règle d'or d'équilibre budgétaire ou refusant de voter la réforme des retraites, quand on voit bien qu’elle était d'une urgente nécessité.
Ils ont toujours préféré une attitude politicienne à court terme de négation plutôt que d'envisager, à l’instar des socialistes européens, une discussion positive des réformes qu’imposait la crise.
L'ampleur de la crise justifie en réalité des mesures que le gouvernement aurait dû prendre auparavant, empêché par le conservatisme des syndicats et de l'opposition. J'entends des réformes drastiques sur les dépenses publiques et sociales, sur l'achat d'une partie de la dette, ce qui nous aurait donné davantage de force pour parler à Mme Merkel et pour imposer une remise en cause plus nette de la structure rigide de la BCE.
Il faut courageusement que le Président de la République prenne des initiatives de salut public et qu’il sorte de ce débat politicien malsain qu’essaye d'imposer le parti socialiste.
Claude Goasguen
Bien à vous,
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